Discours d'entrée du 2e Cantus Solennel

Publié le par cercle-theo-ucl

Discours prononcé au début du 2e Cantus Solennel THEO de l'année 2012-2013.

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Cher Praesidium,

Chers membres du Cercle de Théologie,

Chers membres de l’Ordre Académique de Saint Augustin,

Chers externes,

Chers amis,

 

En mon nom et au nom du Cercle de Théologie, je vous salue chaleureusement.

J’en profite pour saluer les roux, qui devront boire lorsqu’on les évoque tout au long de la soirée, et particulièrement de ce discours.

 

  Sans plus de roucoulement, voici à peine venu le 2e Cantus THEO de cette année, et le monde devrait déjà finir bientôt. Du moins, si nous donnons quelque crédit aux élucubrations païennes d’une autre époque n’ayant pas connu la naissance dans la chair de notre grand Dieu et sauveur Jésus-Christ.

 

  Un problème de calendrier ? Mais y’a qu’à faire comme si de rien n’était. En effet, nous faut-il attendre fébrilement la consommation apocalyptique de ce monde, dans un déluge de feu, un énorme raz-de-marée, l’application de la réforme de Marcourt, ou l’évaporation de toute forme de bière ?

 

  Non ! Car c’est sereinement, mais éveillés, qu’il nous faut attendre la parousie, c'est-à-dire le retour du Christ, aux sons de la trompette et aux roulements de tambour, afin de juger le monde entier ; et sur ce retour, Notre Seigneur nous a prévenus d’attendre en veillant, car de sa seconde venue, « nul ne connaît ni le jour ni l’heure, pas même le Fils, mais le Père seul », ainsi que l’écrit l’Évangéliste. (1)

 

  Je vous invite donc, mes amis, à ne pas prendre part au groupe de ceux qui s’inquiètent et sont pris de folie en pensant la fin proche, car nous ne saurions dire quand celle-ci se produira.

 

  De plus, la parousie, cette « fin du monde », sera la fin de ce monde blessé et marqué par le péché. Alors, certes, il ne faut pas le cacher, ce sera le moment du jugement dernier. Craignons donc d’être jugés indignes du salut ; nous aurions beau rouspéter, cela sentirait le roussis pour nous. Prenons donc garde à ces mauvais roupillons, à l’utilisation indigne de nos roupettes, et autres roublardises. Car « il est terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant », nous prévient l’Épître aux Hébreux. (2)

 

  Mais donc, si le retour de Notre Seigneur marque la fin de ce monde abîmé et la promulgation de ses justes et divins jugements, n’oublions pas que ce sera l’établissement d’un monde nouveau ; je cite l’Apocalypse de Saint Jean : « [Dieu] habitera avec [les hommes], et ils seront son peuple ; et lui-même il sera le Dieu avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car le monde ancien a disparu. Et Celui qui était assis sur le trône, dit : Voici que je fais toutes choses nouvelles. » (3)

 

  Pour les chrétiens, l’idée de la fin du monde, de la parousie, ne saurait être sujet de tristesse. Ce qui nous attend, c’est la joie d’être uni au Christ pour l’éternité.

 

En attendant la fin du monde, buvons, chantons, fêtons le bonheur d’être étudiants, le plaisir d’être ensemble et d’être en vie !

 

ALEXIS Ier DE LAUZELLE

Magnus Magister THEO MMXII-MMXIII

Praeses THEO MMXI-MMXIII

Chevalier OASA

(1) Matthieu 24, 36

(2) Hébreux 10, 31

(3) Apocalypse 21, 3b-5a

Publié dans Un peu de folklore

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